Les Colchiques
Le prés est vénéneux mais joli en automne
Les vaches y paissant
Lentement s'empoisonnent
Le colchique couleur de cerne et de lilas
Y fleurit, tes yeux sont comme cette fleurs là
Violâtre comme leur cerne et comme cet automne
Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne
Les enfants de l'école viennent avec fracas
Vêtus de hoquetons et jouant de l'armonica
Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères
Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières
Qui battent comme les fleurs battent au vent dément
Le gardien du troupeau chante tout doucement
Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent
Pour toujours ce grand prés mal fleurit par l'automne
Apollinaire, Alcools, 'Les Colchiques'
new-dream-for-a-life
Le kangourou repeint toujours son tournevis quand les kiwis jouent du piano.
Et même qu'il paraît que.
Demain, il a plu.
Samedi 13 juin 2009 à 15:23
C'est Moi Qu'a Dit Ça !!
Maladresse futile.
Commentaires
Par Mardi 23 juin 2009 à 22:50
le trop beau ce poème ><, Apollinaire est un génie !
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